Mai se termine et voici un bon moment que je n’ai pas posté de photos du jardin. Chaque année, les floraisons sont attendues avec impatience mais cette année plus que d’autres. Après un mois de mars plutôt clément du côté des températures, avril a été ravageur. Les gelées survenues fin du mois ont provoqué beaucoup de dégâts. Les jeunes feuillages n’ont pas résisté. Moralité après cette offensive du froid, ce fut un retour à la case départ pour beaucoup de plantes. Certaines ont même eu du mal à s’en remettre et je l’ai crues perdues. Mais la chaleur de ces derniers jours a accéléré le redémarrage de beaucoup d’entre-elles. Malheureusement, maintenant nous devons faire face à une sécheresse inhabituelle pour les Ardennes à cette période de l’année. De nombreuses plantes sont donc nettement moins développées en comparaison avec les années précédentes. Aucune importance, elles sont là et c’est bien là le principal pour moi.
Toujours fidèles, les Ancolies.
Les Iris, ne s’en tirent pas mal non plus.
Dans le sous-bois, les Hostas se refont une santé. Après être passés par le passage salade cuite, ils refont de nouvelles feuilles que les baveux semblent ignorer. Il y a bien quelques perforations dans le feuillage mais rien de dramatique. Pour le moment, ils sont loin de ressembler à de la dentelle et c’est tant mieux.
Une clématite qui était étiquetée « The Président » . Une fois de plus, une erreur d’étiquetage. Pas grave, elle me plait tout de même. Même si elle ressemble à une Nelly Moser mais en tonalité plus vive que celles déjà présentes au jardin. Peut-être est-ce du à son exposition plus abritée du soleil.
Une Nelly Moser
Miss Bateman
Le verger vu du haut de l’escalier. J’avais semé l’année dernière des graines de fleurs mellifères au pied des pommiers afin d’aider les abeilles dans leur travail. Au printemps dernier, le résultat était loin de me plaire et j’ai longuement hésité. Attendre ou remettre de la pelouse. Ne dit-on pas que le jardinier doit être patient….Cette année, le résultat me sied beaucoup plus.
De plus près. Pour l »instant, Marguerittes et Lin. Devraient suivre, des Nigelles, des Escholzias, des Sauges, des Pavots…
Les feuilles du Morus Alba Pendula planté à l’automne dernier apparaissent seulement. J’ai cru qu’il n’avait pas survécu à l’hiver. Eh bien non, il voulait juste faire la star, se faire désirer…
Les Rhodos prennent de l’ampleur d’année en année.
Maintenant que les couleurs font à nouveau leur retour, voici quelques vues d’ensemble. Une partie du massif accolé au chemin qui descend au jardin.
La pièce d’eau qui se trouve près de la maison. Je n’ai pas encore taillé les fleurs fanées des Hortensias. Les nouvelles feuilles ont été gelées en avril mais certaines branches montrent des signes de vie. Donc je vais me montrer patiente et attendre encore un peu avant de systématiquement tout rabattre.
La partie supérieure avec l’abri de jardin.
Toujours la partie supérieure vue de l’autre sens.
Toujours la partie supérieure avec un nouveau massif qui fait face à l’abri de jardin.
Massif situé au pied du chemin qui descend au jardin.
L’entrée du sous-bois.
L’allée de rosiers qui manque encore de couleurs. Les rosiers et les géraniums qui sont à leurs pieds sont encore en boutons
- Côté gauche de l’allée
- Intérieur de l’allée de rosiers
- A nouveau, le côté gauche de l’allée
Entre l’allée de rosiers et le sous-bois, une partie des nouveaux massifs qui voudraient un peu d’eau du ciel.
Au bout de l’allée, la porte que nous conduit vers l’étang. Les feuilles de la haie de hêtres ne sont pas encore toutes débourrées. Dans quelques jours, la haie devrait être complètement opaque.
L »étang avec sa terrasse. A l’extrémité, la haie qui nous sépare du terrain voisin.
Voilà, j’espère que cette petite balade printanière vous a plu. A bientôt pour la floraison des rosiers. Profitez bien de ces belles journées ensoleillées.